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Par sorhaygin le 16 Février 2012 à 20:55
La tête dans les étoiles
Le corps flottant dans l'univers
Dans une transe transcendantale
Nos âmes dansent à travers les airs
Le regard perdu dans le vaste océan céleste
L'esprit libre et la pensée féconde
Nous nous élevons ensemble en un même geste
Agrandissant notre vision sur le monde
En ramenant notre être à une poussière
Car c'est dans l'infini qu'est notre place
Une infime particule dans l'univers
Qui passe et qui trépasse
Certes une belle énergie nous anime
Mais comprendrons-nous un jour
Que, seul, nous plongeons vers l'abîme
Comprendrons-nous que la vérité naît de l'amour
Que pour évoluer nous devons nous unir
Qu'en chacun de nous croît une puissante lumière
Qu'il faut simplement apprendre à découvrir
Elle coule en nous comme une rivière
Déversant des flots de couleurs fantômes
Invisibles à nos yeux profanes
Et aux esprits étroits que nous sommes
Cachée derrière les portes qui nous condamnent
Pourtant là, à portée d'âme
La magie et l'énergie est partout
Elle nous unit, crée l'harmonie
Apprenons seulement à considérer comme un tout
Ce monde aux promesses infinies
Car aussi différent ou semblant soit-on
Je vois bien que tout s'oppose et se complète
Les sentiments tout comme la raison
Nous composent et nous reflètent
La vie est un jeu d'équilibre
En mouvement perpétuel
De corps et d'esprits libres
S'envolant vers le ciel
Sachons voir en nos vides
Croyons aux mystères et l'invisible
Aux silences et à l’indicible
Et cessons de nous croire invincibles
Dans nos délires nombrilistes et avides
Joignons plutôt nos flammes
Et offrons les au Soleil
Recueillons nos larmes
Pour nourrir les rivières en sommeil
Mélangeons nos souffles
Pour qu'ils se mêlent au vent
Avant que notre ère ne s'essouffle
Et qu'empreints de paix s'élèvent encore nos chants
Enfin, connectons-nous à la Terre
Souvenons-nous qu'elle est notre Mère
Joignons à elle nos pensées
Nos mains et notre passé
Et faisons de demain
Une réalité aux vives couleurs de la liberté
Quand on sait qu'à deux
On est capable de ne faire plus qu'un
On se prend à faire le vœu
Qu'une même volonté unisse chaque être humain
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Par sorhaygin le 3 Février 2012 à 16:13
Si triste notre monde quand il s'endort...
Se vide quand on l'inonde du sang des morts!
Et pourtant si fiers sont ces habitants
Quand ils remportent des guerres sur le dos d'leurs enfants!
On ne peut plus se taire, subir leurs maudits vents
Plus question de nous mettre en terre, nous sommes bien vivants !
Plus peur de votre cher slogan, « Avoir, Pouvoir, Argent »
Le monde est à l'envers et nous n'avons plus le temps
Allez spéculer ailleurs et rendez-nous notre présent
Car nous sommes le futur et tout se passe maintenant!
Aujourd'hui plus que jamais, j'ai honte d'être humaine
Je ne suis pas votre enfant car je ne connais pas la haine,
Alors je m'évade et rêve d'être une lueur dans le jardin d'Eben
Mon esprit s'élève et s'enfuit, alors je suis...
Dans les méandres du vent qui caresse lentement le visage
Je suis la musique des arbres quand ils frôlent leurs feuillages
Dans ces grains de terre qui abreuvent la flore sauvage
Je suis dans le cri du loup qui transcende la forêt
Sur une feuille dorée perdue dans l’ivresse de la canopée
Dans la mélopée des vagues fendant les glaces éternelles
Dans les gouttes de soleil qui dessine l'arc-en-ciel
Je suis cette explosion orange et flamboyante posée le soir sur l'océan
Et ressuscite la nuit, dans l’étrange et fantasque éclat " lunescant"
Je suis ce goût sur les lèvres quand l'amour s'y attarde
Et dans cette petite voix tremblante quand l’exaltation la rend trop bavarde
Je vis dans ces brèves images qui viennent au secours des souvenirs
Et dans le maquillage de l'aurore parme et velouté avant de m'évanouir,
Je coule sur le long corps du ciel qui se prélasse dans les bras de ses étoiles
Je vis dans tout ce qui berce et dévoile
L'espoir de la beauté en tout être banal
Et surtout, dans la lueur au bout du couloir
Je suis la pointe bleue de la flamme du soir
Qui ne brûle pas mais qui réchauffe les âmes en desespoir
Et redonne vie à vos énergies vibratoires
Je cours dans le cœur de la Terre, de l'Univers,
Dans leurs rêves éphémères de désobéissance
Je brille dans le miroir de vos âmes solitaires
Et brûle dans les cendres de la renaissance
Je vis dans le vert couleur d'espoir
Afin que chacun se souvienne qu'on peut y croire
Car si vous leviez plus souvent le nez vers les étoiles
Vous verriez que nous ne sommes qu'une infime poussière
Alors inutile de se prendre pour les maîtres de l'univers
Il est temps de redescendre sur Terre
Et ensemble déchirer le voile!
L'elfe-sorcière
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